Zone d’ombre
Ombre et lumière sont 2 faces de la même pièce : à l’intérieur de nous, un animal sauvage est à identifier et à apprivoiser.
En effet, en grandissant, sous l’influence de l’entourage, nous mettons des critères sur ce qui nous rend aimable. (Être fort, courageux, gentil, obéissant, …), et différencions notre moi vrai de notre moi social.
La zone d’ombre représente tout ce qui a été occulté, et qui ne nous parait pas acceptable, la plupart du temps, par crainte d’être rejeté.
C’est la personne que vous ne voudriez pas être, mais que vous êtes quelque part au fond de vous.
Elle est à identifier quand vous êtes en échec perpétuel, ne parvenant jamais à atteindre ce que vous dites chercher.
Elle s’incarne dans les comportements automatisés.
Ou, dans le déni (trop de jugement moral), vous pousse à surcompenser sur l’inverse.
Ce qui n’est pas assumé va finir par prendre le contrôle de notre vie, en devenant une pensée obsédante.
Qu’est-ce qui me gène le plus chez les autres ?
Qu’est ce que je m’interdis d’être, de faire, de penser ?
Une étape consiste à identifier quel besoin la zone d’ombre satisfait : le fond est bon, c’est la stratégie qui est non pertinente.
Et cela permet de faire la différence entre le refoulé et le réprimé. : L’un est inconscient (cette facette refusée de nous même surgira dans les lapsus ou comportements limites), l’autre est conscient, peut générer une frustration, mais permet un travail sur ses propres besoins.