Méditation
Depuis les années 2000, et l’utilisation des technologies d’imagerie cérébrale, de nombreuses études ont montré que la méditation modifie l’activité cérébrale de façon significative, lors de sa pratique et à long terme.
Antoine Lutz, chercheur à l’Inserm , a participé à nombre d’expériences menées en France et aux États-Unis, avec notamment Mathieu Ricard, moine bouddhiste.
La méditation développe la plasticité neuronale et une augmentation de l’épaisseur corticale est constatée (proportionnelle au temps de pratique chez les méditants par rapport aux novices). Plus le temps de pratique augmente, plus ces changements deviennent permanents.
Les zones du cerveau concernées par cette augmentation significative de l’épaisseur corticale sont celles du fonctionnement cognitif, des performances attentionnelles et de la gestion et de l’intégration émotionnelle.
Le vieillissement cérébral est retardé de façon significative par une pratique régulière de la méditation.
Le rapport à la douleur est modifié.
Le risque de rechute après dépression sévère est réduit de 40%
L’hypnose et la méditation se rejoignent sur les sujets de la douleur et du stress.