Communication non violente, négociation
Le langage sert à la négociation. Inutile de critiquer, car une personne critiquée se met sur la défensive. La critique engendre la justification et de la rancœur, pas l’adhésion ou le changement durable.
Pour aller à la pêche, vous mettez au bout de l’hameçon ce que les poissons veulent, pas la crème à la fraise que vous aimez ! (Hale)
Nous avons déjà parlé de la communication non violente : Pour faire simple, commencez vos demandes par je + émotion + besoin de soulager le problème ; je n’y reviens pas plus.
Dans l’échange, quelques autres principes sont utiles à connaître (que l’on en soit l’instigateur ou la cible !)
– le besoin le plus important est de faire se sentir l’autre important, par l’enthousiasme avec lequel vous l’accueillez, par la façon dont vous compatissez, le regardez, écoutez, encouragez, félicitez… et cessez toute autre activité pendant la conversation ….
– une action valant mille mots, essayez de sourire une semaine dès le petit déjeuner dans votre miroir, puis accueillez chacun avec le sourire
– Faites 3 constats positifs en début d’échange où l’autre ne peut que répondre logiquement oui
– quand vous postulez pour un emploi, plutôt que de parler de soi, indiquez comment vous allez faire progresser l’entreprise.
– organisez une mise en scène pour exprimer vos idées, chacun aime le jeu
– Poser des questions au lieu de donner des ordres, pour laisser à l’autre le loisir d’être « proposeur »
– Excusez-vous quand vous vous trompez
Les obstacles à une négociation raisonnée sont :
– les jugements hâtifs
– l’idée qu’une seule solution existe ou que les choix sont limités
– l’idée que les difficultés de l’adversaire sont uniquement son problème.
Alors qu’il s’agit de respecter les besoins de chacun et faire confiance à l’imagination.