Pouvoir
Dès la préhistoire, la nécessité de coordination des activités ou le besoin d‘organisation pour survivre a mené à troquer la sécurité contre une part de liberté personnelle.
Le pouvoir vient donc du besoin de protection du groupe. Mais paradoxalement, le pouvoir utilise les inégalités pour se renforcer.
Du coup, les gouvernés sont ambivalents : respect pour la force d’arbitrage, mais méfiance pour les privilèges et les risques de domination qu’elle représente.
Le Pouvoir dépend d’une structure hiérarchique de commandement. C’est un droit alloué et auquel culturellement, les gens adhèrent ; Il n’est durable que si il y autorité.
L’autorité est également la reconnaissance d’un droit, comme le pouvoir, mais cette reconnaissance circule de bas en haut (à l’inverse du pouvoir).
La loi est doit donc être l’expression de la volonté générale (Rousseau, et déclaration des droits de l’homme), pour éviter le sentiment d’injustice.
La notion d’injustice est très précoce (dès 2 ans). Le cerveau social est une cour de justice.
Car elle est apparue avec le pouvoir, à l’origine, dans un environnement où s’exerçait une forte pression pour la coopération au sein des groupes. Il y a une aversion profonde à l’iniquité et à recevoir moins de satisfaction qu’un partenaire social.