Fatigue
Nous pouvons comparer la fatigue à l’image du réservoir d’essence qui se vide au fur et à mesure que l’on roule: il y a consommation des ressources en fonction du temps et de la vitesse (intensité de l’effort fourni). On peut donc considérer la fatigue comme un indicateur de la consommation des ressources. Cette consommation commence dès que l’on se lève.
Une dette de fatigue altère l’attention, la mémoire de travail, le temps de réaction, les taches logiques même simples et bien sûr, l’humeur (frustration, irritabilité) et l’auto-évaluation.
La relation entre fatigue et risque est néanmoins non linéaire. Les incidents sont aussi significatifs, que l’on soit très fatigué (donc peu vigilant) ou très évéillé (donc très confiant) ! C’est la conscience de son propre niveau de fatigue qui diminue le risque, car chacun met alors en place des stratégies. Mais attention aux stratégies qui ne font que perdurer la situation et masquer le risque (café, fenêtre ouverte).
Rien ne peut empêcher votre cerveau de s’arrêter lorsque vous avez
désespérément besoin de dormir!
La seule façon de compenser une dette de sommeil est d’obtenir suffisamment de sommeil réparateur.
Vous ne pouvez pas faire provision de sommeil en dormant plus que vous en avez besoin, mais vous pouvez minimiser les effets de la fatigue en arrivant au travail bien reposé avec un somme de moins de 20’, ou carrément un cycle complet avec sommeil profond de 90’),