Gestalt
La gestalt postule que notre perception du monde ne correspond pas à des sensations élémentaires et indifférenciées que le cerveau organiserait par la suite, mais que nous appréhendons le monde globalement, par regroupement dans des formes de base ;
Il existerait de bonnes et de mauvaises formes : simples, symétriques, constantes, ou complexes, asymétriques, ou incomplètes, subordonnées aux bonnes formes.
La perception étant le résultat d’un processus d’organisation, l’individu réagit plutôt à des configurations (des formes) significatives qu’à des stimuli isolés, et la façon dont les parties seront traitées dépend du traitement de l’ensemble.
Il s’agit donc d’essayer de revenir aux détails :conscience de soi, conscience de ses gestes ou de ses émotions, mais aussi conscience de tel individu au milieu d’un groupe (la forme « encadrement d’une entreprise » n’est pas une et indivisible !)
La perception de ces formes suivrait les lois suivantes :
– loi de proximité : éléments relativement proches perçus appartenant à la même forme
– loi de similarité : éléments relativement semblables appartenant à la même forme
– loi de continuité : éléments orientés de la même façon appartenant à la même forme
– loi de symétrie : un ou plusieurs axes de symétrie : bonnes formes
– loi de la clôture : tendance à compléter les figures incomplètes (contours non fermés)
– Loi de simplicité : perception le plus probable et non la seule possible