Il existe des structures cérébrales organisées en réseaux, spécialisées dans le traitement de certaines fonctions bien précises (musique, info visuelle, langage, …).
Nous possédons tous 8 formes d’intelligences (théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner), mais sous l’influence de notre bagage génétique, de notre culture et de notre histoire personnelle, certaines se sont développées plus que d’autres.
Notre cerveau ne fait jamais appel à une seule de ces intelligences, même si l’une ou l’autre prédomine à certains moments. (Tout comme l’usage des mains gauche ou droite), sans choix volontaire.
Nous les avons toutes, mais environ 3 sont prédominantes.
Elles sont complémentaires et fonctionnent conjointement.
Nous développons les habiletés que nous utilisons souvent et laissons en latence celles que nous sollicitons moins. Apprendre le « langage » de chacune permet de la développer, comme une civilisation étrangère sera plus compréhensible si on en apprend la langue.
Plus on utilise les différentes capacités propres à une intelligence (s’appuyer sus ses points forts), plus elles pourront être mises à profit pour d’autres intelligences, par amélioration de la motivation, de l’effort, des relations sociales.
C’est ce qui a été constaté dans les établissements scolaires qui mettent en pratique ces principes, développant puis élargissant aux formats logico-mathématiques et verbalo-linguistique nécessaires à la poursuite de la scolarité.
Il s’agit donc aussi de repérer les dominantes de son enfant afin de lui donner le goût (et non la peur) d’apprendre, sans remettre en cause sa personnalité ni se moquer. Ce sont bien souvent les comportements « dérangeants » de l’enfant qui révèlent le mieux son intelligence forte.
Si l’on pense n’avoir aucune compétence dans une des intelligences, il faut alors se poser les bonnes questions : De quoi ai-je peur ? Qu’est-ce qui me bloque ? (Émotions, vécu personnel…) Quelles sont les excuses que j’avance pour ne pas ” oser ” ?…
Une intelligence forte très sollicitée, dans un environnement très favorable, peut devenir exceptionnelle. Mozart n’aurait peut-être pas atteint un tel niveau si son père n’avait pas été lui-même musicien et s’il n’avait pas baigné dans la musique.
Pour qu’un talent se développe, il est nécessaire d’avoir eu l’occasion de l’exercer !
Les intelligences peuvent évoluer dans le temps, au gré des rencontres et des apprentissages (développement neuronal). En vous appuyant sur vos talents naturels et en explorant les domaines en sommeil, vous pouvez viser d’autres avenirs.
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